Profitant de l'offre vente privée pour l'ADSL, et aussi parce que les fair use de 5Go max de la concurrence me gênaient un peu (m'obligeant à me brider dans mes usages), je retourne à nouveau chez Free Mobile.
L'itinérance Orange toujours problématique aux heures de pointe
Premier constat, cela ne s'est pas du tout amélioré lorsqu'on est connecté à une antenne Orange en région parisienne, voir j'ai l'impression que cela s'est empiré.
Elle reste inutilisable pour le web, youtube et Google Play aux heures de pointes sans utiliser de VPN ou de Proxy.
Sur ce point, il est à noter que Google Chrome Mobile, que cela soit dans sa version iOS ou Android, dispose d'une option d'optimisation de la bande passante qui permet de compresser les données en passant par un Proxy. De ce fait elle permet aussi de contourner les bridages du Web sur l'itinérance Orange. Elle ne corrige par contre pas les problèmes sur YouTube ou Google Play pour lequel il faudra configurer un VPN pour pouvoir les utiliser dans de bonnes conditions sur l'itinérance Orange.
Un réseau propre assez bon, sans être extraordinaire
Concernant le réseau propre, la couverture reste perfectible à Paris et on reste souvent renvoyé sur l'itinérance Orange, soit parce qu'il n'y a pas du tout de couverture du réseau propre, soit parce que le signal du réseau propre est trop faible par rapport à celui d'Orange et le téléphone préfère se connecter donc à Orange, soit parce que le réseau propre nous renvoi sur l'itinérance parce qu'il est chargé ou qu'une antenne est en panne.
L'ANFR avait d'ailleurs démontré dans son rapport de mai 2012 que ce n'est pas parce qu'on est couvert par le réseau de Free Mobile qu'on va se connecter au réseau propre. Il est tout à fait possible d'être en itinérance même en zone couverte du fait du plus grand nombre d'antennes d'Orange par rapport à Free Mobile (cf http://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/Actualites/Rapport_ANFR_Free_Mobile.pdf).
Il faut dire qu'à Paris il n'y a que 120 sites actifs environ, ce qui est très peu pour cette ville qui compte 2 millions de résidents en intramuros et encore plus en journée les travailleurs de banlieue venant travailler à Paris ou très proche banlieue.
Pour comparaison, les concurrents disposent de plus de 400 sites actifs, voir presque 500 pour certains. Il y a donc encore du boulot pour que Free Mobile soit compétitif sur son réseau propre en terme de couverture et de qualité de service à Paris.
La 4G très peu présente
Cela étant dit, malgré ces désagréments, l'expérience est plutôt bonne lorsqu'on est connecté sur le réseau propre, et les débits 4G sont plutôt bon, bien meilleurs que ceux que j'ai connu chez Bouygues (même si à l'usage au quotidien cela ne posait pas de soucis car ils restaient très confortable (20 à 50Mbits)), mais par contre la 4G il faut la trouver, et quand on la reçoit c'est souvent 0 à 1 barres.
Une 3G en propre correcte
La couverture 3G sur le réseau propre, qui est elle bien plus présente grâce au 900MHz, les débits sont acceptables sans être extraordinaires, autour de 2 à 5Mbits en moyenne avec quelques endroits où on dépasse les 10Mbits. Cela est cohérent avec le fait que Free Mobile ne dispose que de 120 sites actifs sur Paris (intra-muros), ce qui n'est pas suffisant pour écouler correctement le trafic, surtout avec seulement 5MHz duplex par bande de fréquence.
Utilisable avec un VPN ou un Proxy, mais à éviter sans
Bref, bénéficiant du tarif abonné Freebox, et étant capable de contourner les bridages de l'itinérance via VPN, je vais rester car j'ai besoin d'économiser en ce moment et 20Go de fair use, même s'il faut passer parfois par un VPN, c'est tout de même confortable.
Mais pour monsieur tout le monde parisien souhaitant pouvoir accéder confortablement à internet en toutes circonstances sur son smartphone et qui n'a pas forcément envie de jongler avec un VPN (si tant est qu'il sache ce que c'est), je ne le recommande pas du tout.
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